Quand les choses se sont-elles gâtées irréversiblement? Peut-être le jour où les banques, au lieu de s’en tenir à leur métier solide et concret, se sont muées en instituts financiers et vendeurs de «produits» de perlimpinpin? Et le remède ne consisterait-il pas à les faire sortir de leur casino halluciné pour les faire revenir à leurs compétences de base?
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…