«La sagesse est une agonie et le refus de la sagesse en est une autre, nous nous précipitons dans les événements pour fuir le repos de la mort et nous cherchons la mort au sein de la fatigue et de l’épuisement. Les héros courent après ce que les hommes du commun évitent, ils mettent l’univers en branle, accréditant le mal qu’ils servent et déplaçant les bornes qu’ils défient. Nous sommes payés pour l’entendre et nous savons que l’homme fait l’Histoire et non les foules, les foules désormais rentrent dans le néant qu’elles parurent déserter entre les années 1789 et 1917, c’est un problème résolu, le peuple ne sera plus rien, il a fourni ses preuves.» — Albert Caraco, «Du mal en tant que moteur de l’histoire», in Le tombeau de l’histoire Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.