«…En 2012 et 2013, un énorme paquet de soupe américaine, qui s’annonçait érotique, se vendit à des millions d’exemplaires, sur toute la terre ou presque. Aussitôt, la grosse dame qui l’avait pondu fut invitée, pendant des heures, à parler de ça sur tous les plateaux de télévision de la planète. Tous ceux qui l’invitaient s’accordaient sur la nullité de la chose comme de l’auteure, laquelle n’avait strictement rien à dire, et pour cause. Ils ne l’invitaient, et ne la flattaient, que parce que quelques millions d’imbéciles avaient acheté cette daube grise. Autrement dit, l’argent (de la promotion) n’allait qu’à l’argent, qu’au succès, qu’à la vente. L’argent organisait sa propre propagande. Il réussissait ainsi à éliminer l’œuvre elle-même, afin qu’on ne parlât que de lui.» — Jean-Claude Carrière, L’Argent, sa vie, sa mort, éd. Odile Jacob. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.