«Le Journaliste nous aide à lire le réel. Il nous dit qui est bon et qui ne l’est pas. Il ne désignera jamais comme “un polémiste” quelqu’un avec qui il est en accord. Un polémiste, c’est, pour le Journaliste, quelqu’un qui aime la provocation, qui pratique le «dérapage volontaire». C’est une personne qui permet d’atteindre de bons chiffres d’audience mais dont les positions sont indéfendables. Si elle est connue pour être “proche de” tel cercle/mouvement politique/individu mal vu (sans que cette proximité fasse nécessairement l’objet d’une démonstration rigoureuse bien souvent), on dira de cette pèersonne qu’elle est “sulfureuse”.» — Ingrid Riocreux, La Langue des médias, p. 132. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.