«Seules les femmes plus ou moins bornées savent ruser et s’en servent. Faute d’une intelligence directe, elles agissent au moyen de la ruse sur les ressorts de leur petite vie quotidienne; elles tissent, comme une dentelle, leur politique domestique, sans remarquer comment les grandes lignes de la vie s’organisent autour d’elles, où elles se dirigent et où elles se rejoignent. La ruse est comme une petite pièce de monnaie qui ne permet pas d’acheter beaucoup. Tout comme un petit sou peut faire vivre une heure ou deux, la ruse permet tout juste de petites cachotteries, de petites tromperies, des victoires de petite envergure, mais elle ne saurait embrasser du regard l’horizon, ni lier le début et la fin d’un événement capital, essentiel. La ruse est myope: elle ne voit pas plus loin que son nez. Voici pourquoi elle tombe souvent dans le piège qu’elle tend aux autres.» — Ivan Gontcharov, […]
La bienveillance médicale et les transgenres
Craignant de se voir traiter d’homophobe, voire de transphobe, un parlement suisse a adopté un article de loi interdisant les «thérapies de conversion» alors que le pays dispose déjà de tous les outils nécessaires pour lutter contre ces abus. Ce n’est pas seulement inutile. Pour notre avocat-chroniqueur, ce législateur dérive dangereusement: Depuis quand l’État est-il aussi médecin?