Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
Moi je vous reproche de peindre des hommes sans ailes, sans griffes et tout petits. Vous me faites le reproche de démesure, je vous fais le reproche d’aveuglement. Je vois mieux que vous le devenir.
— Jean Giono
L’OTAN a disséminé des armées secrètes dans tous les pays d’Europe occidentale, y compris la Suisse «neutre». Ce n’est plus une théorie du complot, mais un fait avéré. Ces structures étaient censées organiser la résistance «derrière les lignes» en cas d’invasion soviétique. Officiellement. Mais à quoi servaient-elles en réalité?
La Justice est indépendante, n’est-ce pas? Elle est indifférente aux cas particuliers, pèse les fautes de chacun sur la même balance, n’est-ce pas? Elle est aveugle aux pressions, c’est pourquoi on la représente avec les yeux bandés. N’est-ce pas?
Après avoir passé en revue l’iconographie démoniaque au quotidien, les passerelles entre démonisme et scientisme, nous nous intéressons dans cette dernière partie à l’usage démoniaque et pervers de la langue. Car les idoles peuvent aussi s’incarner en… mots!
A quel genre littéraire appartiennent la religion du progrès, l’utopie scientiste, le rêve d’un contrôle total du devenir humain par la technologie? Fantastique ou science-fiction? Depuis le Frankenstein de Mary Shelley, le pouvoir magique de la science apparaît hanté de résonances occultes.
Lorsqu’on aborde les questions migratoires, on entre dans un champ de mines où les mots eux-mêmes peuvent être piégés. C’est pourquoi il importe, avant toute chose, de définir très précisément les termes qu’on utilise. Quelquefois, cela change tout…
Renaud Camus s’est fait connaître du grand public pour avoir, il y a un bout de temps déjà, forgé l’expression de «grand remplacement», qui désigne l’actuelle submersion migratoire en Europe, submersion conduisant, selon lui, au remplacement d’une population donnée (les Européens) par d’autres populations. Cette expression est aujourd’hui entrée dans le langage courant.
Charles Péguy écrivait «Il faut toujours dire ce que l’on voit; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit». Oserons-nous voir ce que l’art officiel de notre époque déroule sous nos yeux?
Lorsque la politique sanitaire des États n’est plus déterminée par des médecins et des infectiologues, mais par des directives venant d’une organisation politico-militaire, on est fondé à s’interroger sur le statut réel desdits États. Mais on ne le fait pas. Cela pourrait conduire à des accidents de carrière. Ou de santé.
Une lecture de «L’islam et l’ordre du monde» d’Yves Lepesqueur.
Rendre visite à ses ancêtres défunts, honorer leur mémoire, nettoyer leur tombe est l’occasion, aussi, de rentrer en soi-même. De se demander en quoi l’on croit vraiment — et s’il est même possible de vivre en ne croyant à rien. Et parfois, alors, un rayon de lumière paraît à travers les nuages.
Nous parlions la semaine dernière de l’hybris, autrement dit de la démesure, qui fait que l’être humain est parfois tenté d’outrepasser certaines limites. Il résiste ou non à cette tentation, mais quand il y cède, il finit toujours un jour ou l’autre par le regretter. On le voit dans tous les domaines. Parlons un peu aujourd’hui du féminisme.
Pour quiconque a voyagé dans les pays de l’Est avant 1989, cette «carte postale» évoquera des souvenirs précis… à ceci près que les barbelés du mur, à l’époque, pointaient dans l’autre direction. Au fil de sa tournée de l’espace eurasien, Guy Mettan met en évidence certains des paradoxes les plus cocasses de notre temps.