La prétendue «diversité» de la presse romande est un leurre. Alors que l’on comptait encore près d’une trentaine de quotidiens au début des années soixante, ils ne sont plus aujourd’hui qu’une dizaine, contrôlés presque en totalité par trois groupes de presse hors sol. Leur contenu, si l’on excepte l’information régionale, est désespérément uniforme. Dans cet environnement mortifère, un hebdomadaire en ligne comme Antipresse est un ballon d’oxygène aussi apprécié qu’indispensable. \\ + Jean-Philippe Chenaux est journaliste et auteur.
COURRIER • Quelle place pour l’humain dans l’hôpital-entreprise?
Réaction à l’article d’Éric Werner «Du totalitarisme en Suisse? Voyons…» (AP435) Eric Werner évoque les violences policières, justifiées par des procédures. Cette notion de procédures et ses conséquences m’ont incité à faire un lien avec les protocoles hospitaliers, sources de sévices, issus du «Plan Hôpital 2007» et sa T2A (tarification à l’activité) ainsi que de la Loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) ou Loi Bachelot promulguée en 2009. J’ai travaillé sept ans dans un hôpital; ces années furent douloureuses. Encline à secourir mon prochain, j’ai tout d’abord ouvré en tant que sapeur-pompier volontaire dans un Centre de Secours en Montagne (à Courchevel) puis secouriste au sein de plusieurs associations de protection civile. En intégrant un SAMU-Centre 15 puis différents services hospitaliers, je croyais naïvement remplir une mission de service public qui s’appuyait sur des valeurs, tant humaines que sociales. Quelle ne fut ma surprise en découvrant que le patient en tant qu’individu […]