Il y a une réponse très courte à cette question: parce que ça m’instruit et me divertit! Pourtant elle ne correspondra pas aux attentes de M. Despot qui m’a si gentiment prié de lui faire part de mon sentiment envers ce drone qui a dû retourner à sa base pour y atterrir. Il y a presque deux ans j’avais formulé le vœu que ce pamphlet hebdomadaire soit à la hauteur, ni trop éloigné de ses sujets ni trop au ras des pâquerettes. Aussi avais-je souhaité qu’il ne s’écrase pas par manque d’attention ni qu’il se laisse dézinguer par des francs ou moins francs-tireurs. Cela s’est grosso modo réalisé. J’avais aussi souhaité que le manque de conformisme de l’Antipresse ne se transforme pas en un anticonformisme convenu, une sorte d’idiosyncrasie appartenant au petit cercle d’initiés. Là je me permettrai une petite critique, juste de quoi aiguillonner la bête. Souvent, l’Occident officiel, […]
COURRIER • Quelle place pour l’humain dans l’hôpital-entreprise?
Réaction à l’article d’Éric Werner «Du totalitarisme en Suisse? Voyons…» (AP435) Eric Werner évoque les violences policières, justifiées par des procédures. Cette notion de procédures et ses conséquences m’ont incité à faire un lien avec les protocoles hospitaliers, sources de sévices, issus du «Plan Hôpital 2007» et sa T2A (tarification à l’activité) ainsi que de la Loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) ou Loi Bachelot promulguée en 2009. J’ai travaillé sept ans dans un hôpital; ces années furent douloureuses. Encline à secourir mon prochain, j’ai tout d’abord ouvré en tant que sapeur-pompier volontaire dans un Centre de Secours en Montagne (à Courchevel) puis secouriste au sein de plusieurs associations de protection civile. En intégrant un SAMU-Centre 15 puis différents services hospitaliers, je croyais naïvement remplir une mission de service public qui s’appuyait sur des valeurs, tant humaines que sociales. Quelle ne fut ma surprise en découvrant que le patient en tant qu’individu […]