Le patron de Tesla s’amuse comme un fou. Bien que son conseil d’administration lui ait, paraît-il, imposé un twitto-tuteur, le milliardaire postadolescent semble toujours décidé à faire de l’ombre au roi incontesté de la twittosphère, Donald Trump.
Ainsi, le 1er mai dernier, il annonçait: «Je vais vendre pratiquement tous mes biens physiques. N’aurai plus de maison.», en ajoutant que «(sa) petite amie @Grimezsz est folle de rage contre (lui)». Un peu plus tôt, il touitait laconiquement que «La cote boursière de Tesla est trop haute amha». Et là, ce n’était plus seulement sa petite amie qu’il se mettait à dos, mais toute la bourse. Instantanément, l’action Tesla perdait 14 milliards de dollars, et son propre portefeuille dans la boîte s’effilochait de 3 milliards.
Musk, qui a par ailleurs publiquement contesté le confinement aux USA, n’en est pas à sa première facétie: «En 2018, un tweet sur l’avenir de Tesla à la bourse de New York a conduit les régulateurs à infliger une amende de 20 millions de dollars à la société et M. Musk a dû accepter que tous ses posts sur la plateforme (Twitter) soient présélectionnés par des avocats.»
De toute évidence, les avocats-censeurs du bon Elon étaient en congé ce 1er mai. Normal, c’était la Fête du travail…