Vous souvenez-vous des lointaines années 2000 où les entreprises vertueuses se souciaient de responsabilité sociale, d’environnement, de bonne gouvernance, de belles causes? Selon David Baverez, tout cela appartient au passé. L’efficience «guerrière» est désormais la seule norme.
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…