On glose beaucoup ces derniers jours sur la baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, annoncée par la FED. C’est en effet cette institution qui décide souverainement de la politique monétaire des États-Unis et, partant, du reste du monde. Il est loin le temps où l’on frappait monnaie aux abords du temple voué à Juno Moneta («Junon prévenante») sur le Capitole; moneta y portait encore le sens de présage que la Déesse Junon pouvait dispenser, comme parfois nos rêves prémonitoires nous avertissent du futur. Car tel est le sens premier de la racine moneo (avertir, recommander, conseiller, blâmer, etc.) de l’indo-européen **men*, «penser». En tout cas, la décision de la Fed n’aura pas été le coup de semonce (de semondre) qu’espérait tant Donald Trump, lui qui rêvait d’en remontrer à la Chine grâce à des taux beaucoup plus bas. Le Dollar n’est-il pas cela: une monnaie-monition? Qui ne se plie à sa loi s’expose en effet à toutes sortes […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.