On l’appelle simplement le «Saker» (faucon sacre). C’est un Suisse d’origine russe, polyglotte et cultivé, et son nom de plume se confond avec celui de son site. Il est le fondateur d’un des blogs les plus influents de ces dernières années : Vineyard of the Saker. Lancé à l’origine aux Etats-Unis comme le journal de bord d’un Européen expatrié, exaspéré par la propagande antirusse, le Saker a acquis un lectorat fidèle et passionné depuis les événements d’Ukraine et de Syrie qui ont marqué une intensification des opérations de l’«Empire» contre les intérêts de la Russie. Aujourd’hui, le Saker a essaimé dans le monde entier. En France, en Amérique du Sud, en Russie, en Italie, en Serbie et même en Océanie, des adeptes venus de tous les horizons idéologiques — du marxisme au royalisme — ont commencé par traduire ses articles, puis ont développé leurs propres déclinaisons du «Vignoble du Faucon». […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.