…Il nous réinvente carrément l’histoire de l’art! Voici qu’il propose à ses visiteurs une visite guidée de contenus qu’on n’avais jamais eu l’idée, jusqu’à ces derniers jours, d’étiqueter ainsi. Mettre en valeur la composante «LGBTQ» dans la production artistique de l’humanité relève d’un exercice hautement créatif, comme nous l’explique Gabrielle Périer dans Causeur: …il faut dire que le lien des œuvres avec la « communauté LGBT » est souvent assez poussif. Par exemple, la plus vieille pièce de l’exposition, les Amants de Ain Sakhri, qui date de 11 000 ans, est probablement la plus ancienne représentation de rapport sexuel humain – rapport dont le caractère homosexuel est plus que douteux, ce que le musée reconnaît. De même, la présence dans la sélection de la statue du discobole du musée, ou de bas-reliefs égyptiens représentant les frères ennemis Horus et Seth, laisse songeur. Qu’à cela ne tienne, c’est pour la bonne […]
COURRIER • Quelle place pour l’humain dans l’hôpital-entreprise?
Réaction à l’article d’Éric Werner «Du totalitarisme en Suisse? Voyons…» (AP435) Eric Werner évoque les violences policières, justifiées par des procédures. Cette notion de procédures et ses conséquences m’ont incité à faire un lien avec les protocoles hospitaliers, sources de sévices, issus du «Plan Hôpital 2007» et sa T2A (tarification à l’activité) ainsi que de la Loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) ou Loi Bachelot promulguée en 2009. J’ai travaillé sept ans dans un hôpital; ces années furent douloureuses. Encline à secourir mon prochain, j’ai tout d’abord ouvré en tant que sapeur-pompier volontaire dans un Centre de Secours en Montagne (à Courchevel) puis secouriste au sein de plusieurs associations de protection civile. En intégrant un SAMU-Centre 15 puis différents services hospitaliers, je croyais naïvement remplir une mission de service public qui s’appuyait sur des valeurs, tant humaines que sociales. Quelle ne fut ma surprise en découvrant que le patient en tant qu’individu […]