Nostalgie des paysages florentins
Lorsque nous croirons avoir vaincu la nature, la nature reprendra son dû. Les prophètes nous avaient avertis. La prison technologique nous tue, mais la nature déchaînée est-elle notre alliée pour autant?
Lorsque nous croirons avoir vaincu la nature, la nature reprendra son dû. Les prophètes nous avaient avertis. La prison technologique nous tue, mais la nature déchaînée est-elle notre alliée pour autant?
Ce fortin d’où est partie la conquête de Kazan est devenu un grand centre de mission spirituelle, puis une prison et un asile de fous. Le destin de Sviajsk semble contenir à lui seul la folie totalitaire du XXe siècle. On y garde le souvenir de certaines scènes parmi les plus bizarres et les plus diaboliques de la Révolution bolchevique. Deuxième et dernière étape de notre excursion au Tatarstan…
Les dirigeants croient que la police résout tous les problèmes. C’est peut-être une bonne chose qu’ils le croient. Car, peut-être, cela nous débarrassera-t-il un jour des dirigeants.
S’il est une institution culturelle en France, c’est bien elle. Son prestige est tel que tous ses couacs, ses dérives et ses fautes de goût passent auprès du public parisien pour des vétilles ou des égarements momentanés. Ariane Bilheran ose ici livrer un portrait sans fard de la Maison de Molière en maquerelle de la nouvelle prostitution idéologique.
Les militaristes estampillés et autres traîneurs de sabre à l’ancienne ne déclenchent que rarement des guerres par accident. Mais on ne saurait en dire autant des pacifistes quand ils virent au bellicisme.
L’exemplaire démocratie suisse présente une particularité assez curieuse. Les membres de l’exécutif fédéral, élus par le parlement et non par le peuple, peuvent se retirer au moment qui leur plaît, même le plus inopportun, sans que personne n’en prenne ombrage. Qu’ils aient brillé ou cafouillé dans leur charge, ils sont toujours félicités et souvent attendus par des placards dorés. Ainsi le fringant ministre de la maladie qui nous boucla au temps du Covid, et qui a voulu lui aussi, à la veille de sa retraite, montrer qu’il «reste dans le coup».
Il n’est pas trop tard pour revenir une nouvelle fois sur les émeutes du mois de juin en France. Le sujet est suffisamment important.
Entre l’époque médiévale et le XXIe siècle, l’art de la guerre a bien évolué. Pourtant, certaines constantes subsistent, notamment l’opposition de la force d’attaque (l’épée) et de la posture de défense (le bouclier). Comment cela se traduit-il dans la guerre en Ukraine?
Les «bonnes causes» ont tout envahi. La politique, les médias, les milieux culturels. Le réchauffement climatique n’a qu’à bien se tenir. La littérature aussi. Lequel des deux sera le premier éliminé?
La course à l’abîme est en réalité une stratégie du bord de l’abîme. On frôle l’abîme, et on le frôle en permanence, le sachant et le voulant. Voilà à quoi jouent les pouvoirs qui nous gouvernent. Jusqu’où ainsi?
Dans la première partie de cet entretien, Me Virginie de Araújo-Recchia nous livrait les détails de l’invraisemblable perquisition-arrestation dont elle a été la victime en France. Comme si son exemple personnel ne suffisait pas à démontrer la nature totalitaire du régime, elle élargit la perspective au traitement de tous ceux — avocats, opposants, lanceurs d’alerte — qui osent aujourd’hui dénoncer les dérives du «monde occidental putréfié».
Vous voyez un rapport entre militarisme et féminisme, version 2023? Nous, non. En aucun cas. Nous ne saurions faire de tels parallèles. S’il y a des synchronicités, elles sont purement fortuites et il est interdit de les relever.