Vivre dans un temps brisé, 5 et fin
En cette dernière chronique de l’année 2020, la dernière aussi de notre série actuelle, nous nous interrogerons sur nous-mêmes et nous demanderons donc: comment vivre en un temps brisé?
En cette dernière chronique de l’année 2020, la dernière aussi de notre série actuelle, nous nous interrogerons sur nous-mêmes et nous demanderons donc: comment vivre en un temps brisé?
Yves Nidegger est avocat à Genève, conseiller national UDC au parlement suisse et candidat au Conseil d’État genevois. Soucieux de souveraineté nationale et de libertés, il pose un regard lucide et désabusé sur l’évolution de son pays et de l’entourage au sens le plus large. Les entretiens et les débats qu’il livre dans les médias sur des thèmes d’actualité ne lui permettent d’exprimer que des fragments d’une vision du monde cohérente et originale. Nous lui avons proposé de synthétiser ses positions.
Le Dr Frankenstein avait créé l’humain de synthèse à partir de chairs mortes. Le Dr Knock persuadait ses patients qu’ils n’étaient que chairs mortes en sursis. Les deux se sont alliés en 2020 pour transformer le monde en hôpital cyberpsychiatrique.
Nous poursuivons notre réflexion sur les changements et ruptures intervenus depuis 1989. L’année 1989 est celle de la chute du mur de Berlin, et par là même aussi la dernière de la guerre froide. Nous sommes aujourd’hui en 2020. Que s’est-il passé entretemps?
L’immense John Le Carré, l’auteur de *L’Espion qui venait du froid*, est mort le 12 décembre dernier. Srdja Trifković, expert en affaires internationales, a souvent été confronté au monde de l’espionnage et du renseignement. Son hommage au grand romancier issu de la «maison» est d’autant mieux… renseigné.
L’année 2020, je l’ai déjà vécue. En une seule journée. C’était le 11 août 1999. L’éclipse du soleil, ce jour-là, préfigurait l’éclipse de la raison qui frapperait la terre entière vingt ans plus tard.