Politique
De l’ineptocratie
Le gouvernement des ineptes et des corrompus est-il efficace? Non. Est-il moral? Non. Est-il démocratique? Avant de répondre à cette question, il est prudent de nous interroger: mais que demande le peuple?
France, cinq ans de (dé)possession
Ce dimanche 10 avril 2022, la France va essayer de se débarrasser par la voie des urnes du démon mesquin qui l’épuise, la ridiculise et la dissout. Je ne sais pas si elle y réussira, ni si cet exorcisme suffira à changer les choses. Cette trop longue possession a toutefois un avantage: elle oblige à poser la question du pouvoir et du destin des peuples au XXIe siècle en termes métaphysiques. Tant que les Français ne le feront pas, ils gémiront sous les mêmes sangsues.
Après la guerre, la famine
Ainsi nous arrivons à la troisième calamité annoncée. Après la peste (ou la pandémie), voici la guerre, et après la guerre… Nos gouvernants ont déjà préparé le scénario de la suite et nous ne pourrons pas dire qu’on ne nous aura pas prévenus!
Suisse: requiem pour une neutralité
La neutralité suisse vient de vivre ses derniers moments, elle est aujourd’hui morte et enterrée. Cela s’est fait relativement vite: en quelques jours pour être précis. Ouf, ont dit les médias, bon débarras. Avant de passer à des sujets plus importants: la journée de la femme, pour varier, ou encore le changement de sexe dans les écoles.
Les crises, à quoi ça sert?
L’État n’est pas toujours franc avec ses administrés. On pourrait presque dire que dans les affaires vraiment sérieuses, il ne l’est pas du tout. Il n’est pas interdit de penser que ce qu’il dit est moins important que ce qu’il ne dit pas. Les crises, quelles qu’elles soient, sont toujours l’occasion pour les Etats de faire des choses qu’ils ne pourraient pas faire autrement (ou ne faire que difficilement). Les crises, mais aussi n’importe quel événement sortant quelque peu de l’ordinaire. Quand le Tour de France fait par exemple étape dans une ville suisse, la police en prend prétexte pour la quadriller et tester ainsi sa capacité à maîtriser les mouvements de foule, voire simplement les allées et venues d’un quartier à l’autre. C’est un exercice de maintien de l’ordre, mais en grandeur nature. C’est difficile à mettre sur pied. Tout le monde se souvient également de la réunion du […]
L’information comme injonction (la démocratie contre la liberté, 4)
Oui, c’est inconfortable et paradoxal, mais il faut bien un jour tirer la chose au clair: l’information de masse ne sert pas à ce que vous croyez. En réalité, elle sert même plutôt à son contraire. L’important est de bien comprendre la règle du jeu.
Les habits neufs du totalitarisme
Le paysage politique s’est beaucoup transformé ces dernières décennies. Dérives coercitives, atteintes aux libertés personnelles, durcissement des lois dans tous les domaines, montée en puissance des «Spin doctors» et des officines de désinformation au sein de l’État, extension du domaine de la censure, etc.: à ce plan-là comme à d’autre, l’ancien monde s’efface inexorablement, on est en train d’en découvrir un nouveau. Mais petit à petit. La transition est loin encore d’être achevée.
La double vie du Prince, ou l’envers de la démocratie suisse
Un complot à ciel ouvert et que tout le monde peut *voir* ne mérite plus réellement d’être appelé un complot. Lorsque le pouvoir en arrive à ce degré de franchise, volontaire ou non, le jeu des apparences cesse. Ne reste entre lui et ses sujets qu’une seule interface: la police.