russie
Un diplomate qui n’a pas sa langue dans la poche
Jack F. Matlock Junior aura bientôt 95 ans. Vétéran de la diplomatie étatsunienne, il a servi son pays sur le front de la Guerre froide et assisté en direct à la débâcle de l’URSS alors qu’il était ambassadeur en poste à Moscou de 1987 à 1991. Il nous a laissé quelques témoignages éloquents et quelques réflexions sardoniques sur l’après-guerre froide et les énormes erreurs géopolitiques de son pays.
La guerre France-Russie est-elle déclarée?
La présidence et les élites dirigeantes françaises n’ont plus que la guerre à la bouche. Toute cette rhétorique n’est-elle qu’une éruption de rage impuissante, ou a-t-elle une fonction performative? En d’autres termes, cette cataracte verbale va-t-elle finir par créer la réalité qu’elle invoque sans relâche?
Détruire pour détruire
La France avait commencé par livrer en Ukraine quelques armes antichars, elle a fini par envoyer des missiles de croisière et promettre des troupes que l’Ukraine n’a même pas réclamées. Le chef de l’armée britannique rempile comme conseiller militaire à Kiev. L’Allemagne avec ses généraux comploteurs planifie la destruction de cibles civiles russes. En un mot: les Européens s’emploient à provoquer une guerre qu’ils n’ont pas les moyens de mener. D’où leur vient cette passion suicidaire?
La dissidence militaire allemande
Au milieu de la débâcle des généraux de plateau des médias mainstream — parmi lesquels le nom de Yakovleff conservera pour l’histoire une place éminente — des officiers supérieurs et généraux ont tenté et s’efforcent encore de redonner un peu de hauteur et d’intelligence à un débat public où la vérité agonise chaque jour sous les coups de la propagande, mélange peu subtil de bassesse, de malhonnêteté et de bêtise crasse.
MARQUE-PAGES • La semaine du 3 au 9 mars 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Le grand Carnaval (2)… et le carême qui suit
La sortie du président français sur l’envoi de troupes en Ukraine tombe à point nommé pour enluminer notre récit sur le grand Carnaval… mais également pour nous ouvrir les yeux sur les coulisses de la fête et l’austère système de gouvernance cybernétique qui se nourrit de nos débats, de nos illusions et de nos peurs. Qui les cultive même.
Pologne, entre rébellion et servitude (2)
Dans la suite de ses entretiens avec Alexandra Klucznik-Schaller, Mateusz Piskorski élargit les perspectives sur le gouvernement de surveillance totale instauré pendant le Covid, les conditions de la liberté, la nature de l’empire américain — mais aussi sur la manière dont toutes ces agressions du pouvoir font naître, en Pologne comme ailleurs, une contre-société. AKS: Dans la première partie de l’entretien, nous sommes revenus sur votre parcours et le coup d’arrêt qui a été porté à votre carrière politique en 2016, année durant laquelle l’OTAN installait ses bases militaires en Pologne. Vous avez été libéré le 16 mai 2019, six mois avant la pandémie. Pour éviter les contaminations, à l’Ouest on fermait les bistrots; en Pologne, le Premier ministre Morawiecki interdisait de se rendre au cimetière. Quelles observations pouvez-vous partager avec nous à ce sujet? MP: Ce qui est arrivé aux gens pendant cette période devra encore être étudié. J’aimerais me […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 25 février au 2 mars 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Le grand carnaval
Nous venions de passer le mardi gras lorsque l’on apprenait la mort du prisonnier Navalny. Huit jours plus tard survenait le deuxième anniversaire de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine. De quoi entretenir la farandole carnavalesque jusqu’à Pâques et au-delà.