Je ne sais pas si le lait de chèvre sauve de la pneumonie. Ce que je sais, c’est que la main qui l’administre, les mots et l’amour qui l’accompagnent, sauvent de tout et consolent de la mort.
Connaissons-nous encore la modération?
Le vainqueur pourrait détruire le vaincu une fois qu’il le tient à sa merci. Pourtant il ne le fait pas. Ou du moins, il ne doit pas le faire, selon la tradition militaire et morale. Ce n’est pas qu’une affaire de nobles sentiments. C’est aussi, comme l’on dirait aujourd’hui, pour ne pas «tenter le karma». Voilà une sagesse qu’on tend à oublier…