La langue française s’essouffle. Elle n’arrive plus à produire les mots qui traduisent l’actualité la plus brûlante. Elle a dû emprunter à l’anglais le terme de «proxy» pour qualifier la guerre qui déchire l’Ukraine et risque de s’étendre au reste de l’Europe.
Le cerveau contre le cœur du monde
Dans l’altercation opposant Donald Trump au président colombien au sujet des migrants, tout le monde — y compris les alter-médias — a pris le parti de «l’homme fort» sans même vérifier où est le vrai problème. Si l’on y regarde de plus près — depuis la Colombie même —, les choses prennent un aspect très différent. Par-delà le mépris de la vérité, c’est une vision parfaitement inhumaine que le monde «avancé» semble promouvoir.