Il y a vingt-deux ans, une dystopie globale frappait la société industrielle avancée: la «guerre contre le terrorisme». Son droit d’ingérence dans la vie privée et publique, les systèmes politiques, sécuritaires et juridiques, était illimité. Et ses répercussions, incommensurables.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»