Littérature
IONESCO, Eugène
«Le fanatisme défigure les gens […], les déshumanise.» (Ionesco, le 23 janvier 1960).
L’école des terroristes: les prémices de la Révolution russe
La révolution d’Octobre en Russie fit officiellement basculer le monde dans l’ère totalitaire. Elle fut précédée d’une intense lutte politique, sociale et idéologique dont le terrorisme fut l’un des fers de lance. Un «témoin de l’histoire», imaginé par un romancier russe, a livré la psychologie des jeunes militants qui se sacrifièrent pour l’instauration d’un rêve de liberté qui finit en cauchemar. Est-ce un hasard si le roman portait en sous-titre «le livre des fins»?
La fascination terroriste
Si le terrorisme consiste à terroriser autrui, la question s’impose d’elle-même: qui sont les vrais terroristes? Et par quoi sont-ils motivés, réellement?
Comment anéantir le néant?
C’est à cette question que tente de répondre un roman révoltant ou hilarant — selon vos préjugés moraux et politiques — qui vient de paraître. Pour la première fois, selon son auteur, un être entièrement vide et néanmoins maléfique siège sur le trône de France. Si le président français est bien vivant à l’heure où nous écrivons, les arguments en faveur de son élimination physique commencent à circuler. Remettant à la page un débat vieux comme l’Antiquité: la question du tyrannicide.
Zweig, Stefan
«Né en 1881 dans un grand et puissant empire […], il m’a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison.» («Le Monde d’hier»).
Chimères et monstres fantasques
Quand les peuples perdent la raison, il ne reste pour les raisonner que la force brute, autrement dit la police. Cela préoccupe les gens ordinaires, mais les déconstructeurs sont ravis.
Le labyrinthe de Faulkner
La littérature l’emporte sur la psychologie en ce qu’elle nous permet d’explorer plusieurs âmes, et non seulement la sienne propre. Telle est la proposition de Faulkner. Qu’il illustre par une plongée captivante et hideuse dans les bas-fonds de la nature humaine.
«Prendre le maquis avec Ernst Jünger» d’Eric Werner
La marge de manœuvre de l’individu à l’ère de l’Etat total est faible, nous dit Eric Werner: il peut faire très peu de choses, en réalité. Mais cela ne veut pas dire rien. De ce très peu, en compagnie de Jünger, il tire tout l’arsenal de rébellion possible.