Littérature
«Prendre la nation telle qu’elle est»
Les événements suivent la pente de la civilisation, nous dit le mémorialiste. De quelle pente s’agit-il? Et où nous mène-t-elle aujourd’hui?
In memoriam: Thierry Barbier-Mueller
J’étais en train d’écrire ma chronique de la semaine lorsque j’ai appris le décès soudain de Thierry. L’effarement et la tristesse m’ont paralysé. J’ai compris que ce n’était pas la peine de résister, mais qu’il valait mieux comprendre et traduire la puissance de ces émotions. Les événements du monde peuvent attendre, nos tempêtes intérieures, elles, sont impérieuses. Plutôt que de finir l’article en cours, j’ai rassemblé quelques notes sur cet ami discret qui me manquera tant.
«Sibelius. Les cygnes et le silence» de Richard Millet
Pendant les trente dernières années de sa vie, le grand compositeur finlandais s’est enfermé dans le silence. Richard Millet s’est interrogé sur ce repli.
L’année du rhinocéros
Un conte du Nouvel An qui pourrait servir d’introduction générale à l’année qui démarre.
Céline: les manuscrits retrouvés d’un écrivain philosophe
Avec Céline, écrivain philosophe, dont presque toutes les phrases renferment une vérité sur la vie, on trouve souvent l’occasion de «se marrer».
Théorie de la théière
Réponse et complément à un important manifeste de George Orwell qui est largement resté méconnu et incompris. Ou, si l’on préfère, rêverie futile pendant une pause d’après-midi.
Antipresse, la tête hors de l’eau
Après avoir enseigné la philosophie à l’Université de Genève et écrit une série de livres dérangeants, Éric Werner est devenu chroniqueur à l’Antipresse, précis et régulier comme un métronome. Voici en quelques mots ce qui le motive.
Confession d’un non-fumeur enragé
Outre un nom de famille assez lourd à porter, j’ai une manie en commun avec Louis XIV, le chancelier Hitler et l’ayatollah Khomeiny: je ne supporte pas le tabac.
La citadelle intérieure
Rien n’échappe à l’effondrement général, sauf l’effondrement lui-même, et le cours de l’histoire, comme l’annonçait René Girard, échappe à la raison. Face à ce cataclysme, de quels refuges disposons-nous? La question n’est pas nouvelle, mais nos capacités à y répondre sont-elles encore à la hauteur?