
Slobodan Despot
Fondateur / Directeur / Rédacteur
Son nom n’est pas un pseudonyme! Suisse d’origine serbo-croate, Slobodan Despot a baigné dans le livre toute sa vie. Traducteur, directeur de collections puis directeur adjoint des éditions L’Age d’Homme, il a été le cofondateur en 2006 des éditions Xenia, qu’il dirige actuellement. Il a traduit une trentaine de livres de quatre langues et collaboré à la publication de centaines d’autres.
Dans ses nombreuses vies parallèles, Slobodan Despot a été photographe, directeur de magazines, porte-parole de Franz Weber, conseiller en communication, parolier et surtout romancier (Le Miel et Le Rayon bleu, aux éditions Gallimard).
« Les peuples où les hommes pensent que la littérature n’est qu’un loisir sont des peuples perdus. La littérature est un plaisir, mais non un loisir ni une distraction. La littérature, c’est la sève même de la vie, restituée de manière infalsifiable. La littérature ment en permanence pour dire le vrai, mais un écrivain qui ment à son lecteur n’est pas un bon écrivain et ne restera pas. La sincérité totale est la première vertu d’un auteur. C’est sans doute pourquoi Victor Hugo écrivait nu. »
«Hommes sans littérature, hommes sans échine», Antipresse n° 22, 1.5.2016.
Les articles de Slobodan Despot
Banques, finance et confusions
Quand les choses se sont-elles gâtées irréversiblement? Peut-être le jour où les banques, au lieu de s’en tenir à leur métier solide et concret, se sont muées en instituts financiers et vendeurs de «produits» de perlimpinpin? Et le remède ne consisterait-il pas à les faire sortir de leur casino halluciné pour les faire revenir à leurs compétences de base?
Un 2 avril, Franz Weber nous quittait…
Franz Weber, l’un des plus lumineux combattants pour la vérité et la beauté de notre temps, est décédé le 2 avril 2019. En guise de salutation et de souvenir, Patrick Gilliéron Lopreno a rédigé ce billet d’hommage.
Bêtes, nos grand-mères?
Comme elles étaient illettrées mes grand-mères, hein! Et comme elles étaient donc bêtes! Oui, selon votre intelligence, mais aujourd’hui je sais qu’elles avaient une vertu après laquelle vous vous gardez bien de courir, car qu’en feriez-vous si vous la rattrapiez?...
Z comme Zenève, ou l’État de droit flanqué au cachot
Comment fabrique-t-on un bouc émissaire? On trouvera la recette complète dans cet entretien avec Simon Brandt réalisé le 20 mars 2023 à l’aéroport de Genève-Cointrin.
Notre religion officielle
On a parlé en long et en large, dans le sillage de C. S. Lewis, de l’abolition de l’homme comme espèce. Et si celle-ci était précédée par l’annihilation de la femme comme genre grâce à la nouvelle religion qui a envahi le monde occidental? Sans nous en apercevoir, nous nous sommes transformés en un monde de fous. Si vous n’y croyez pas, ce petit tour de l’asile vous fera réfléchir.
Simon Brandt et le Crapulat de Genève
Un procureur tout-puissant exerçant aussi les fonctions de juge et bourreau. Un policier amnésique qui ne se rappelle plus rien, pas même à qui il a bien pu confier son arme de service. Un député, candidat à la mairie, flanqué au cachot sous une cascade d’accusations imaginaires, terrorisé et soumis à chantage afin de «donner» un ministre. Et des journalistes qui ne se contentent pas d’assister à la séance de waterboarding, mais qui ajoutent encore de l’eau dans les narines de l’accusé. Ce n’est pas le résumé d’une série sur la Gomorra ou d’un film de Costa-Gavras. Cela s’est passé près de chez vous, dans la plus proprette des démocraties.
Les élites occidentales contre le reste du monde
Pour qui veut bien ouvrir les yeux, la réalité est accablante: l’empire occidental est en conflit avec les neuf dixièmes de l’humanité, sans compter ses rebellions intérieures. Dans cette tribune libre, Jean-François Tacheau dresse un panorama des aveuglements et des dérives qui transforment notre société jadis «éclairée» en branche morte, sans libertés et sans avenir.
La face cachée du transhumanisme: le totalitarisme sexuel
En prévision du colloque qui sera consacré le 13 mai prochain à la dérive totalitaire visant les enfants, Ariane Bilheran nous livre une réflexion préoccupée et urgente sur la sexualisation massive des enfants via les programmes de l’OMS et leur dérives masquées par une rhétorique doucereuse. Quelles transgressions faudra-t-il encore subir avant que les sociétés comprennent l’étendue de ce viol en bande organisée?
Gorgez-les de faits!
La paix, Montag! Proposez des concours que l’on remporte en se souvenant des paroles de quelque chanson populaire, du nom de la capitale de tel État ou de la quantité de maïs récoltée dans l'Iowa l'année dernière. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les...
La face cachée (2)
Petite incursion dans l’univers de Pink Floyd comme clef d’une réinterprétation paranoïaque de la conscience et de la psyché modernes. Une divagation à ne lire que si plus rien ne peut vous surprendre.
André Suarès, l’âme en incandescence (2)
La semaine dernière, nous évoquions les engagements d’André Suarès contre le totalitarisme ainsi que son invitation au voyage. Nous vous proposons cette fois un autre volet de l’œuvre de Suarès, celui des remèdes pour l’esprit libre. Avec notre plus grand vœu: vous inciter à (re)découvrir ses livres.
«La plupart ne reviendront pas» d’Eugenio Corti
A l’heure où notre humanité peut à tout moment basculer vers une troisième guerre mondiale, il est utile de lire ce témoignage pour se rendre compte de l’horreur qui émane de chaque guerre.