Art
Le pèlerin des précipices (David Lynch, 1946-2025)
Quelques jours seulement avant sa mort, j’ai lu un article au sujet d’un phénomène bizarre. Des psychiatres s’étaient aperçus que divers patients, qui ne se connaissaient évidemment pas, rencontraient un même personnage dans leurs cauchemars. Le portrait-robot qu’ils donnaient de leur visiteur dessinait un visage rond, à la fois banal et singulier, à la fois bénin et profondément inquiétant. Les hommes de science sont interloqués. J’ai pensé: voici un sujet pour David Lynch.
Les démons et la vie ordinaire (2/3)
A quel genre littéraire appartiennent la religion du progrès, l’utopie scientiste, le rêve d’un contrôle total du devenir humain par la technologie? Fantastique ou science-fiction? Depuis le Frankenstein de Mary Shelley, le pouvoir magique de la science apparaît hanté de résonances occultes.
Les démons et la vie ordinaire (1/3)
Charles Péguy écrivait «Il faut toujours dire ce que l’on voit; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit». Oserons-nous voir ce que l’art officiel de notre époque déroule sous nos yeux?
Ludovic Joubert, explorateur du monde d’en bas
Nous publions dès ce numéro un essai en trois parties de Ludovic Joubert sur l’intrusion, ces dernières années, des démons dans la vie quotidienne. Il nous paraît utile, en préambule, de présenter le profil du chercheur et l’esprit de son enquête.
Walter Benjamin, l’art, la révolution, l’aliénation…
«L’humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.»
MARQUE-PAGES • La semaine du 15 au 21 septembre 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
MARQUE-PAGES • La semaine du 10 au 16 mars 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
MARQUE-PAGES • La semaine du 12 au 18 février 2023
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Mon ami Marco
Cela remonte à il y a environ deux ans, au moment où je le rencontrai pour la première fois. Il me dit: «pose ça là!» et m’indiqua, en tapotant ses cuisses d’un court va-et-vient du dos de la main, où poser les œufs frais que je lui apportais de ma basse-cour. Ce fut ma première rencontre avec Marco.