Médias
Faire croire à la démocratie: le modèle suisse
La Suisse, cet automne, est en campagne électorale. C’est la promesse de débats sans surprise sur des sujets sans importance. L’important est de célébrer la liturgie démocratique en évitant les fausses notes. Mais que se passerait-il si, dans ces cérémonies bien policées, quelqu’un soulevait une vraie question?
Suisse: Capitaine Corona s’en va
Au temps de la pandémie, le ministre de la Maladie régnait en dictateur sur un gouvernement suisse intimidé. Les enquêtes sur les Corona Leaks mettent en évidence une stratégie du «coup d’Etat interne» où le levier médiatique jouait un rôle essentiel.
Météo d’été
Au début de l’été, la radio d’État en Suisse avait émis un bulletin d’alerte pour orages d’une extrême violence. En fin de compte, la prévision se révéla fausse. Il y eut juste un peu de pluie et quelques coups de tonnerre. Certains protestèrent en reprochant à la météo de mal faire son travail.
Cette Amérique qui ne veut pas mourir
Nous sommes témoins d’événements dont l’ampleur nous écrase. La disproportion semble ridicule avec des époques où les caractères nous semblaient à la hauteur des défis. À moins que ce soit l’inévitable distorsion du temps qui nous leurre? Qui nous dit que les contemporains de la chute de Constantinople, de la Révolution française ou de la Grande Guerre n’étaient pas aussi timorés, aussi incompétents et aussi corrompus que ceux qui se retrouvent à piloter nos destinées alors que leurs pieds ne touchent pas terre? À moins, aussi, que nous ayons les lorgnons si bien ajustés sur la bassesse qu’il nous soit impossible de voir la grandeur? De cette Amérique qui agonise, par exemple, ne voit-on pas émerger des figures épiques?
Monsieur le ministre s’éclate
L’exemplaire démocratie suisse présente une particularité assez curieuse. Les membres de l’exécutif fédéral, élus par le parlement et non par le peuple, peuvent se retirer au moment qui leur plaît, même le plus inopportun, sans que personne n’en prenne ombrage. Qu’ils aient brillé ou cafouillé dans leur charge, ils sont toujours félicités et souvent attendus par des placards dorés. Ainsi le fringant ministre de la maladie qui nous boucla au temps du Covid, et qui a voulu lui aussi, à la veille de sa retraite, montrer qu’il «reste dans le coup».
Dissonances cognitives
Ce récit n’est pas un journal de vacances. Il y aurait bien d’autres choses à raconter, drôles ou pittoresques. C’est un essai sur la dissonance cognitive entretenue comme une arme de guerre et un levier d’asservissement. L’ancrage dans le réel est le seul remède à cette hypnose.
Accidents cardiovasculaires: les mille causes… moins une!
Cela a commencé comme une rumeur sur les réseaux sociaux. Puis l’on a vu des accidents et des morts subites sur les terrains de foot et les stades de sport. Ensuite de quoi ce sont les présentateurs de TV, ou leurs interlocuteurs, qui se sont mis à défaillir en direct devant les caméras.
De l’utilité des barrages qui sautent (ou l’Empire des esprits)
Ce qui se passe ces jours-ci sur le terrain de la guerre en Ukraine ressemble à un film de guerre hollywoodien pour qui se fie aux médias occidentaux. Et vice-versa: pour qui prend ses repères ailleurs, le récit médiatique des événements se réduit à un conte absurde fait d’horreur et de décors trafiqués. L’écart entre ces deux perceptions illustre l’ampleur et la puissance de la vraie guerre dont nous, ici, sommes les cibles et les pions: la guerre cognitive.
Jean-Dominique Michel, témoin et penseur de la «nouvelle normalité»
Lors de la conférence-dîner du Club de l’Antipresse du 15 juin prochain, Jean-Dominique Michel viendra nous livrer les leçons qu’il a tirées de ses batailles médiatiques, mais aussi tracer la voie d’une information plus fiable et plus respectueuse de l’être humain. En guise de hors-d’œuvre, nous lui avons adressé d’avance quelques questions.