«Pendant vingt années j’ai souffert à cause des souffrances de mon pays, et ces souffrances n’existent peut-être pas.» Ou le portrait poignant d’un homme déplacé.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.