Lorsqu’un massacre est ainsi médiatisé, il est vain de se demander «que s’est-il vraiment passé?», la seule question pertinente est «à quoi ça sert?». De ce point de vue, le massacre de Boutcha s’inscrit dans une longue et morne suite de crimes instrumentalisés.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…