Le 2 avril dernier, une explosion a fait voler en éclats les vitrines d’un café de St-Pétersbourg. Une quarantaine de personnes ont été blessées, dont un enfant. Un homme est mort, dépecé. C’était l’un des chroniqueurs de guerre les plus célèbres de Russie. L’opération reposait sur un parfait cheval de Troie.
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.