Quelques jours seulement avant sa mort, j’ai lu un article au sujet d’un phénomène bizarre. Des psychiatres s’étaient aperçus que divers patients, qui ne se connaissaient évidemment pas, rencontraient un même personnage dans leurs cauchemars. Le portrait-robot qu’ils donnaient de leur visiteur dessinait un visage rond, à la fois banal et singulier, à la fois bénin et profondément inquiétant. Les hommes de science sont interloqués. J’ai pensé: voici un sujet pour David Lynch.
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.