Depuis la Deuxième Guerre mondiale, aucun régime remplacé avant terme n’est «tombé tout seul». Le croche-pied décisif venait de l’étranger, et généralement des États-Unis. Gouvernements démocratiques, autoritaires, népotiques? Aucune importance: il leur suffisait de faire obstacle aux ambitions de l’empire. Mais aujourd’hui? Comment se fait-il que des régimes soutenus par Washington vacillent, que des candidats privilégiés par l’actuelle administration soient privés d’élections ou de liberté? La centrale de subversion globale serait-elle indestructible?
La Suisse au XXIe siècle: vers le sabordage diplomatique?
Suisse, CIO, WEF… Quand ceux qui se prétendaient au-dessus des conflits s’abaissent à choisir un camp, ils courent le risque d’y perdre leur raison d’être.