Ou plutôt: à qui profite la poursuite d’une guerre déjà perdue? C’est la question qui continue de résonner après les spectaculaires sommets et discussions de «paix» de ces derniers jours. Si elles ne laissent entrevoir aucune perspective d’apaisement concrète du conflit, ces agitations en disent long, en revanche, sur l’état moral et psychique de nos propres dirigeants.
Des tribunaux en guerre contre l’intelligible
Pour avoir rappelé une évidence biologique, un humble réparateur d’instruments de musique finit au trou. Cela ne se passe pas dans l’URSS du temps de Soljenitsyne, mais dans l’Helvétie du XXIe siècle. Après le cas Soral, l’affaire Brünisholz confirme l’instauration d’une «variante alpine du soviétisme». Dont les conséquences pour l’édifice juridique sont cataclysmiques.