Les semaines se suivent et se ressemblent dans leur crapoteuse confluence vers le tragigrotesque. Comment décrire l’essence de ce tourbillon sans recourir à la littérature et au grand cinéma? Avec son film sur les fêtes de Philippe d’Orléans, le regretté Bertrand Tavernier nous a légué une clef de lecture.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.