L’objectif du Sénat français est parfaitement assumé. Il s’agit pour lui de démontrer le risque institutionnel créé par le floutage des barrières entre chose publique et privée dans la gestion de la sécurité élyséenne. Dans cette perspective, on pourrait suggérer quelques questions utiles à poser au garde du corps présidentiel lors de l’audition à laquelle il sera bien forcé de se rendre le 19 septembre prochain.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.