Ce qui se passe ces jours-ci sur le terrain de la guerre en Ukraine ressemble à un film de guerre hollywoodien pour qui se fie aux médias occidentaux. Et vice-versa: pour qui prend ses repères ailleurs, le récit médiatique des événements se réduit à un conte absurde fait d’horreur et de décors trafiqués. L’écart entre ces deux perceptions illustre l’ampleur et la puissance de la vraie guerre dont nous, ici, sommes les cibles et les pions: la guerre cognitive.
Extension du domaine de la défaite
La mémoire collective efface souvent les instants initiaux d’un grand événement historique. J’ai donc voulu consigner, pour la chronique des temps, les premiers jours du grand conflit Israël-Iran. Mais je me suis aperçu au fil de l’écriture que ces premiers jours portaient déjà en germe l’aperçu de la fin.