A en croire les médias, nous allons bientôt finir par manger des vers devant nos écrans pendant que les algorithmes écrivent, pensent et décident pour nous et que des «conseillers en sensibilité» déterminent ce que nos âmes sensibles peuvent entendre et lire et ce qui doit leur être épargné. Mais écartons-nous un peu des autoroutes de l’information et bifurquons vers les chemins de traverse. Prenons les sujets à la mode, examinons-les un peu par la face arrière ou le dessous du châssis, et voyons ce qu’ils nous disent de l’esprit du temps.
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.