La mémoire collective efface souvent les instants initiaux d’un grand événement historique. J’ai donc voulu consigner, pour la chronique des temps, les premiers jours du grand conflit Israël-Iran. Mais je me suis aperçu au fil de l’écriture que ces premiers jours portaient déjà en germe l’aperçu de la fin.
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?