«Sibelius. Les cygnes et le silence» de Richard Millet
Pendant les trente dernières années de sa vie, le grand compositeur finlandais s’est enfermé dans le silence. Richard Millet s’est interrogé sur ce repli.
Pendant les trente dernières années de sa vie, le grand compositeur finlandais s’est enfermé dans le silence. Richard Millet s’est interrogé sur ce repli.
Multipolarisme, Eurasisme, Néoconservatisme, Fascisme, Néobyzantinisme. Les mots se bousculent sous la plume des journalistes, analystes et autres doctes spécialistes de la Russie pour désigner la doctrine qui guide le maître du Kremlin. Récemment, un nouveau venu s’est ajouté à la liste: l’Ilyinisme.
La France est morte parce qu’on l’a tuée. On l’a déshonorée, on l’a abrutie, on l’a fait dépérir en la privant de ce qui la nourrissait. Ses intellectuels et ses prêtres l’ont trahie, et l’ont livrée à des usuriers et à des technocrates qui détestent toute espèce de poésie et de vie intérieure.
On ne peut que féliciter la presse et les médias, en particulier officiels, pour leur rôle dans le fonctionnement d’ensemble du régime occidental. Heureusement qu’ils existent. On ose à peine imaginer ce qui se passerait s’ils n’existaient pas: toutes ces questions auxquelles les dirigeants seraient alors obligés de répondre parce qu’elles leur seraient posées…
Comme chaque année, la Suisse déroule cette semaine le tapis rouge devant les participants du Forum économique mondial, appelé WEF par les connaisseurs et Ouef-Ouef par les vrais initiés. Le déploiement de forces est impressionnant. Mais contre quelle menace?
Houellebecq a bien du courage, mais il n’a pas raison pour autant. Dans son pronostic sur la guerre civile qui attend la France, il a tout simplement oublié l’un des protagonistes, et non le moindre.