Le G7 s’est donc réuni en Bavière en ce début d’été. On se rapproche, comme nous l’avions annoncé en mai, de Berchtesgaden et le bunker de Berlin est au bout de l’étape. Les chefs des sept Etats les plus imbus d’eux-mêmes ont chaussé leurs chapeaux en fer blanc et agité leurs grelots. La bouffonnerie fut stratosphérique.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

