«Faire du renseignement, c’est vouloir être maître de son destin», affirmait Eric Denécé. Un État qui a remis son destin à d’autres n’avait peut-être plus besoin de gens comme lui. Pour ceux qui veulent encore garder les yeux ouverts, en revanche, Eric était une sentinelle et un garde-fou.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

