L’avantage, quand on se plonge dans l’univers de Philip K. Dick, c’est qu’on y éprouve les sensations d’un «trip» sous hallucinogènes sans consommer autre chose que sa tisane du soir. Dick était gravement «chargé», schizophrène, instable et suicidaire. Il reste l’un des plus grands écrivains du XXe siècle et l’un des meilleurs prophètes de notre «avenir au présent» post-humain.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»