«Pendant vingt années j’ai souffert à cause des souffrances de mon pays, et ces souffrances n’existent peut-être pas.» Ou le portrait poignant d’un homme déplacé.
BRICS, La grande désillusion
Une Russie que l’on dit isolée du monde et, avec elle, son président ostracisé, ont dû se réjouir en cette fin de saison d’accueillir vingt chefs d’État dans la ville de Kazan pour le sommet des BRICS (voir [AP465](https://antipresse.net/loccident-renait-a-lest/)). Les BRICS semblent aujourd’hui rallier à eux la majorité de ce qu’on désigne par le Sud global ou ce qu’il conviendrait mieux d’appeler le Non-Occident. Mais des soupçons commencent à poindre quant aux visées réelles de ce mouvement.