Le 30 septembre dernier, proclamant le rattachement de quatre provinces de l’Est ukrainien à la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a prononcé le discours le plus important de sa longue carrière à la tête de l’État russe. C’est sans doute la raison pour laquelle les médias occidentaux n’en ont livré que des bribes ou des résumés tendancieux alors même que le reste du monde l’écoutait bouche bée.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

