Le 30 septembre dernier, proclamant le rattachement de quatre provinces de l’Est ukrainien à la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a prononcé le discours le plus important de sa longue carrière à la tête de l’État russe. C’est sans doute la raison pour laquelle les médias occidentaux n’en ont livré que des bribes ou des résumés tendancieux alors même que le reste du monde l’écoutait bouche bée.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.