Dans un style fluide, le naturaliste et géologue genevois, père de l’alpinisme, nous livre un témoignage poignant sur son escalade au sommet de la cime du Mont-Blanc.
Observe. Analyse. Intervient.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
Dans un style fluide, le naturaliste et géologue genevois, père de l’alpinisme, nous livre un témoignage poignant sur son escalade au sommet de la cime du Mont-Blanc.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
On parle beaucoup de l’amour charnel, filial, paternel — et même quelquefois de l’amitié. Mais on s’intéresse peu à cette forme d’amour fortuit qui est peut-être la plus noble sous ses apparences triviales: l’amour des voisins et des petites communautés.
Il y a cinquante ans, *Les dents de la mer* jetait une ombre sur les vacances. Son squale semait la panique dans les têtes et, d’un coup, le cinéma désanimalisait l’animal. Adieu créature amie, place au monstre!
L’identité si partiaculière de la Suisse s’est construite depuis sept siècles sur la résistance aux empires environnants. Elle a été scellée dès 1815 par la doctrine de la neutralité perpétuelle et armée. L’intégration actuelle du pays au bloc occidental équivaut ainsi à une négation de sa raison d’être même.
Un homme seul et malade, en Floride, a construit un château de corail, le Coral Castle, pesant plus de 1000 tonnes. A ce jour, personne n’a su expliquer comment. La manière dont cette énigme a été glissée sous le tapis est révélatrice d’un certain mode de pensée «scientifique».
Dans le sillage de ma série sur «la démocratie, le régime qui n’existe pas», le rédacteur en chef m’a signalé l’intérêt que pourrait avoir, pour les lecteurs étrangers de l’Antipresse, une plongée dans les origines et l’esprit des institutions helvétiques. J’ai donc rédigé ce texte comme un préambule. Il s’appuie fortement sur l’histoire, afin d’y retrouver ce qui, jadis, a donné forme et sens à ces institutions — et à l’attachement profond qu’elles ont suscité.
Edition spéciale en libre accès
Suisse, CIO, WEF… Quand ceux qui se prétendaient au-dessus des conflits s’abaissent à choisir un camp, ils courent le risque d’y perdre leur raison d’être.
Quelles parentés peut-on découvrir entre Hitchcock et Kubrick ces deux cinéastes énigmatiques et géniaux? Le rapprochement de «La mort aux trousses» (1959) et «Eyes Wide Shut» (1999) révèle des codes symboliques étonnants qui ne relèvent pas seulement de la fiction cinématographique, mais nous montrent, peut-être, l’envers du tissu de la réalité moderne elle-même.
Oui, elle est vraiment menacée, la liberté en Europe. Nos dirigeants, particulièrement en France, nous mettent en garde avec des accents solennels. Mais comme on dit dans les cours de récréation: c’est celui qui dit qui y est!
Comment en est-on arrivé, dans cette Europe berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, à mobiliser des milliers de policiers pour faire taire les citoyens critiques du gouvernement? Peut-être, tout simplement, en laissant libre cours aux «lois générales du comportement humain»…
La Suisse avait-elle vraiment besoin du F-35? On peut en douter. En tout cas, il n’y a pas eu de sérieux débat sur la question. D’ailleurs il eût été futile. La vraie question, c’est: la Suisse aurait-elle pu se permettre de ne pas l’acheter aux Américains? (Et aussi, subsidiairement: combien la rançon va-t-elle lui coûter au bout du compte?)
Elle ne fera que se diluer dans le paysage. Jusqu’à l’implosion de ses commanditaires. Ou au bouquet final…