La phobie de lire l’islam tel qu’il est, n’est-ce pas cela la véritable islamophobie?
Observe. Analyse. Intervient.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
La phobie de lire l’islam tel qu’il est, n’est-ce pas cela la véritable islamophobie?
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«[Le révolutionnaire] pardonnera, au nom de la Révolution, tout ce qu’il dénonçait infatigablement.» (L’Opium des intellectuels)
Le souffle mélodieux du projecteur retient mon attention. Les images défilent et laissent transparaître un personnage clé, récurrent. Les scènes s’affinent, l’enfant prend tout l’espace et s’impose avec insistance. Ces images m’invitent à considérer la place de l’enfant dans notre société. L’évolution sociologique de la famille est indissociable du rôle de l’enfant et de sa destinée. De l’enfant-divin à l’enfant-objet, que susurre notre humanité?
Sans aucune véritable nécessité, la Radio d’État suisse passe sur un mode de diffusion ésotérique qui va lui aliéner encore un morceau de son public. Pourquoi? D’ailleurs, qui consomme encore les médias d’État? Qui estime juste de payer une rondelette redevance pour leur entretien? De manière générale, les médias dits traditionnels semblent avoir tout mis en œuvre pour que tout le monde se détourne d’eux. Tout le monde, vraiment? Non. Heureusement ils ont encore un allié — et mécène — de poids: le pouvoir!
La Justice est indépendante, n’est-ce pas? Elle est indifférente aux cas particuliers, pèse les fautes de chacun sur la même balance, n’est-ce pas? Elle est aveugle aux pressions, c’est pourquoi on la représente avec les yeux bandés. N’est-ce pas?
A quel genre littéraire appartiennent la religion du progrès, l’utopie scientiste, le rêve d’un contrôle total du devenir humain par la technologie? Fantastique ou science-fiction? Depuis le Frankenstein de Mary Shelley, le pouvoir magique de la science apparaît hanté de résonances occultes.
Renaud Camus s’est fait connaître du grand public pour avoir, il y a un bout de temps déjà, forgé l’expression de «grand remplacement», qui désigne l’actuelle submersion migratoire en Europe, submersion conduisant, selon lui, au remplacement d’une population donnée (les Européens) par d’autres populations. Cette expression est aujourd’hui entrée dans le langage courant.
La ministre suisse de la Défense vient d’annoncer sa démission. Ce n’est un «coup de tonnerre», selon l’expression des médias du système, que si l’on considère que l’incompétence et la dilapidation de l’argent du contribuable ne sont pas des fautes professionnelles au plus haut niveau de l’exécutif.
Quelques jours seulement avant sa mort, j’ai lu un article au sujet d’un phénomène bizarre. Des psychiatres s’étaient aperçus que divers patients, qui ne se connaissaient évidemment pas, rencontraient un même personnage dans leurs cauchemars. Le portrait-robot qu’ils donnaient de leur visiteur dessinait un visage rond, à la fois banal et singulier, à la fois bénin et profondément inquiétant. Les hommes de science sont interloqués. J’ai pensé: voici un sujet pour David Lynch.
L’avantage de cette passe brutale et ahurissante que nous vivons, c’est qu’elle étale la réalité toute nue devant nos yeux. On est obligé de voir ce qu’on voit. Or ce qu’on voit semble surtout donner raison à Hannah Arendt.
L’OTAN a disséminé des armées secrètes dans tous les pays d’Europe occidentale, y compris la Suisse «neutre». Ce n’est plus une théorie du complot, mais un fait avéré. Ces structures étaient censées organiser la résistance «derrière les lignes» en cas d’invasion soviétique. Officiellement. Mais à quoi servaient-elles en réalité?
Après avoir passé en revue l’iconographie démoniaque au quotidien, les passerelles entre démonisme et scientisme, nous nous intéressons dans cette dernière partie à l’usage démoniaque et pervers de la langue. Car les idoles peuvent aussi s’incarner en… mots!
Lorsqu’on aborde les questions migratoires, on entre dans un champ de mines où les mots eux-mêmes peuvent être piégés. C’est pourquoi il importe, avant toute chose, de définir très précisément les termes qu’on utilise. Quelquefois, cela change tout…