Le propriétaire de Telegram, à ce que l’on sait, est encore en France. L’oiseau sans nid vit désormais avec un fil à la patte. Nous ne savons toujours pas pourquoi il s’est de lui-même posé dans le piège qu’on lui tendait. Mais nous commençons à comprendre comment il pense. Les services compétents aussi, sans doute.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.