Faire danser les ours devant les gens était un métier «barbare». Heureusement, les technocrates ont trouvé la solution: faire danser les gens devant les ours…
Observe. Analyse. Intervient.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
Faire danser les ours devant les gens était un métier «barbare». Heureusement, les technocrates ont trouvé la solution: faire danser les gens devant les ours…
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
Plus de dix ans avant la création de l’Antipresse, Juan Asensio avait démarré une chronique de ce «temps des robots» qu’il poursuit aujourd’hui encore, après mille et cent semaines, sans fléchir et sans se lasser — et sous un angle précis: celui de la littérature. Enfin, de son «cadavre», vu la décomposition culturelle dont nous sommes les témoins. Si vous ne connaissez pas encore le «Stalker» (juanasensio.com), voici l’occasion de découvrir une entreprise titanesque de critique et de mémoire dont les médias de grand chemin ne vous parleront jamais.
Face à la noirceur et la vilenie qui contaminent notre époque, seul un puissant antidote est capable de nous préserver de toute morosité. Un remède universel s’impose: la beauté. Beauté que la musique et la nature expriment avec grâce.
C’est une belle qualité qu’on invoque sans trop y réfléchir. Nous aimons la bienveillance, nous sommes heureux d’en bénéficier de la part d’autrui, mais que veut-elle dire vraiment, et sommes-nous bienveillants nous-mêmes? Derrière cette vertu discrète, c’est un vaste horizon des psychologies humaines qui s’ouvre à nous.
Quelles parentés peut-on découvrir entre Hitchcock et Kubrick ces deux cinéastes énigmatiques et géniaux? Le rapprochement de «La mort aux trousses» (1959) et «Eyes Wide Shut» (1999) révèle des codes symboliques étonnants qui ne relèvent pas seulement de la fiction cinématographique, mais nous montrent, peut-être, l’envers du tissu de la réalité moderne elle-même.
Il y a cinquante ans, *Les dents de la mer* jetait une ombre sur les vacances. Son squale semait la panique dans les têtes et, d’un coup, le cinéma désanimalisait l’animal. Adieu créature amie, place au monstre!
L’identité si partiaculière de la Suisse s’est construite depuis sept siècles sur la résistance aux empires environnants. Elle a été scellée dès 1815 par la doctrine de la neutralité perpétuelle et armée. L’intégration actuelle du pays au bloc occidental équivaut ainsi à une négation de sa raison d’être même.
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?
On peut être un grand officier russe et désapprouver l’offensive lancée par son pays contre l’Ukraine en 2022. C’est le cas de Leonid Ivachov, illustre général trois étoiles à la retraite.
Il y a les maisons hantées — et puis les maisons qui nous hantent. Elles nous relient à notre passé. Elles sont notre double en miroir. Elles nous donnent le sentiment d’une permanence, d’un centre géographique de notre vie. Ou n’est-ce qu’une illusion?
Suisse, CIO, WEF… Quand ceux qui se prétendaient au-dessus des conflits s’abaissent à choisir un camp, ils courent le risque d’y perdre leur raison d’être.
Oui, elle est vraiment menacée, la liberté en Europe. Nos dirigeants, particulièrement en France, nous mettent en garde avec des accents solennels. Mais comme on dit dans les cours de récréation: c’est celui qui dit qui y est!
Comment en est-on arrivé, dans cette Europe berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, à mobiliser des milliers de policiers pour faire taire les citoyens critiques du gouvernement? Peut-être, tout simplement, en laissant libre cours aux «lois générales du comportement humain»…