Faire danser les ours devant les gens était un métier «barbare». Heureusement, les technocrates ont trouvé la solution: faire danser les gens devant les ours…
Observe. Analyse. Intervient.
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
Faire danser les ours devant les gens était un métier «barbare». Heureusement, les technocrates ont trouvé la solution: faire danser les gens devant les ours…
L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact!
Il est nécessaire de s’aventurer souvent, seul, dans la nature. On y fait des rencontres étonnantes, à commencer par soi-même. On y découvre d’ailleurs que chaque autre marcheur nous ressemble un peu.
Un homme seul et malade, en Floride, a construit un château de corail, le Coral Castle, pesant plus de 1000 tonnes. A ce jour, personne n’a su expliquer comment. La manière dont cette énigme a été glissée sous le tapis est révélatrice d’un certain mode de pensée «scientifique».
La Suisse avait-elle vraiment besoin du F-35? On peut en douter. En tout cas, il n’y a pas eu de sérieux débat sur la question. D’ailleurs il eût été futile. La vraie question, c’est: la Suisse aurait-elle pu se permettre de ne pas l’acheter aux Américains? (Et aussi, subsidiairement: combien la rançon va-t-elle lui coûter au bout du compte?)
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Jean Vigo laissa son empreinte dans le cinéma français avec seulement quatre réalisations. Il fut emporté par la tuberculose à l’âge de 29 ans. Selon Georges Sadoul, «Vigo se montra un poète génial, le Rimbaud du cinéma.»
Où l’on s’aperçoit que l’intelligence artificielle qui est en train de coloniser nos vies manifeste de plus en plus de *personnalité*. À moins que ce ne soit que du cinéma?
Marko Perković dit Thompson est un phénomène de la scène musicale européenne. Il vient de rassembler un demi-million de fans à Zagreb. On est dans les dimensions de Woodstock, festival couronnant les étés de l’Amour hippies. Sauf qu’en 2025, le Woodstock croate couronne une série d’étés de la Haine, série ininterrompue depuis la fin des années 1980.
Comment en est-on arrivé, dans cette Europe berceau des droits de l’homme et de la liberté d’expression, à mobiliser des milliers de policiers pour faire taire les citoyens critiques du gouvernement? Peut-être, tout simplement, en laissant libre cours aux «lois générales du comportement humain»…
Elle ne fera que se diluer dans le paysage. Jusqu’à l’implosion de ses commanditaires. Ou au bouquet final…
Dans le sillage de ma série sur «la démocratie, le régime qui n’existe pas», le rédacteur en chef m’a signalé l’intérêt que pourrait avoir, pour les lecteurs étrangers de l’Antipresse, une plongée dans les origines et l’esprit des institutions helvétiques. J’ai donc rédigé ce texte comme un préambule. Il s’appuie fortement sur l’histoire, afin d’y retrouver ce qui, jadis, a donné forme et sens à ces institutions — et à l’attachement profond qu’elles ont suscité.
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…
Au siècle dernier, les intellectuels français publiaient leur «retour d’URSS» ou leurs «habits neufs du président Mao», heureux de retrouver la liberté de pensée et d’expression régnant en Europe occidentale. Ariane Bilheran, en 2025, a fait le chemin inverse. Elle est soulagée de rentrer d’Europe en Colombie et nous explique pourquoi.