Critiqué de toutes parts, pour des motifs par ailleurs plus ou moins discutables, Jean-Jacques Rousseau mérite d’être lu avec une attention renouvelée. Loin de la philosophie politique ou des questions d’éducation, les «Rêveries du Promeneur solitaire» (1776) livrent une sagesse riche et profonde dont nous pourrions sans doute tirer grand profit en ces temps ahuris. Il s’agit de retrouver dans la tourmente de ce monde le fil de la rêverie qui enchante les choses.
La sauvagerie civilisée ou la guerre de 70
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.

