Ma vie en Occident a commencé par les douze dimanches sans voiture pour s’enchaîner sur la semaine des quatre jeudis du «développement durable» et des autres dystopies malthusiennes où l’humain ordinaire, sans même qu’il s’en rende compte, apparaît comme un fardeau surnuméraire. À bien y regarder, on peut voir une étrange logique dans cette course à l’autoannihilation.
Fin de parcours
Quand on suit l’actualité au quotidien, l’impression générale qui s’en dégage est celle d’un dérèglement croissant. Les anciennes règles n’ont plus cours, et l’on ne peut pas non plus dire que de nouvelles règles soient venues les remplacer, à plus forte raison encore lesquelles. On est donc dans le dérèglement — les règles qui se défont. Et donc tout part en petits morceaux.