L’homme qui a voulu tuer Donald Trump n’est plus là pour expliquer son geste. De toute manière, son identité et ses mobiles ne semblent pas intéresser grand monde. C’est comme s’il n’avait été qu’un outil éphémère et fluide du destin. Ou d’un pouvoir sans visage. Ou encore, pourquoi pas, une pure hallucination de l’esprit du temps…
Le cerveau contre le cœur du monde
Dans l’altercation opposant Donald Trump au président colombien au sujet des migrants, tout le monde — y compris les alter-médias — a pris le parti de «l’homme fort» sans même vérifier où est le vrai problème. Si l’on y regarde de plus près — depuis la Colombie même —, les choses prennent un aspect très différent. Par-delà le mépris de la vérité, c’est une vision parfaitement inhumaine que le monde «avancé» semble promouvoir.