Je ne sais pas dans quelle langue je rêve et mes notes de journal sont rédigées dans deux alphabets. Mais ce que je sais, c’est que ma langue-refuge, ma langue d’élection, est gravement menacée. Je le sens peut-être davantage que si j’étais né avec elle. Et je ne suis pas le seul métèque dans ce cas.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»